Présentation dans le cadre de la certification d’accompagnant en intégration motrice primordiale, Caen, août 2023 par Céline Hanrot, orthophoniste et Emilie Ouillon, ostéopathe.

Introduction : Rappel anatomo-physiologiques sur le système nerveux central.

On regroupe sous le terme de système nerveux central : le cerveau, le tronc cérébral et le cervelet, la moelle épinière.

 Anatomiquement, le cerveau est composé des hémisphères cérébraux gauche et droit, comportant chacun plusieurs lobes :
– le lobe frontal servant notamment à la planification et l’exécution motrice, ainsi qu’à la prise de décision au niveau pré-frontal
– le lobe occipital qui permet entre autres de traiter les informations visuelles
– le lobe temporal, qui permet entre autres de traiter les informations auditives, et qui intervient également dans la mémoire.
– le lobe pariétal, qui permet de traiter les informations sensitives (tactiles et
proprioceptives) et en lien avec l’environnement.
Il s’agit des structures corticales.

Les lobes cérébraux

Il existe également les structures sous-corticales : le diencéphale avec le thalamus (regroupe les différentes informations), les noyaux gris centraux (contrôle moteur), le cervelet (équilibre et coordination), le tronc cérébral (fonctions autonomes) ; et la moelle épinière, à l’intérieur de la colonne vertébrale.

Il existe d’autre part le système nerveux périphérique : l’ensemble des nerfs, situés entre la moelle épinière et le muscle (pour le versant moteur) ou les organes sensitifs (propriocepteurs, récepteurs tactils etc).

Parmi ses nombreuses fonctions, le cerveau récupère une information venant de l’extérieur (via les organes des sens) ou de l’intérieur (proprioception, équilibre, viscérale), l’analyse, puis produit une réponse adaptée, physique ou psychique.

  1. Organisation fonctionnelle cérébrale : les trois types de voies neurologiques et les trois dimensions de l’éducation kinesthésique

On peut décrire une organisation fonctionnelle, en « circuits » ou voies neurologiques. On en décrit trois types, selon leur orientation :
les voies de projections : orientées entre le haut et le bas, ce sont des voies sensitivo-motrices (de haut en bas pour les voies motrices, de bas en haut pour les voies sensitives)
les voies associatives : orientées entre l’avant et l’arrière, ce sont des voies qui relient les différentes zones d’un même hémisphère, formant notamment les voies émotionnelles (système limbique) ou de la mémoire.
les voies commissurales : principalement le corps calleux ; orientées entre la gauche et la droite, ce sont des voies qui relient les deux hémisphères entre eux et ont permis la latéralisation hémisphérique, et qui sont impliqués dans les fonctions cognitives et les coordinations.

On peut imaginer rattacher ces différentes voies, organisées dans les 3 plans de l’espace, aux trois dimensions de l’éducation kinesthésique :

La dimension de focalisation, dimension primaire dans le développement, comme les voies de projections ; elles recoupent les mêmes fonctions de locomotions et sensorimotrices.
Il est à noter que lors de son développement embryologique, le système nerveux central s’enroule vers l’avant et le tronc cérébral, dans un premier temps situé à l’arrière, va se positionner en dessous des hémisphères. Les voies de projections, supéro-inférieures, auraient donc embryologiquement une orientation antéro-postérieure, soit la même orientation que la dimension de focalisation. Cf. schéma en annexe.

La dimension de centrage, dimension d’organisation et fortement liée au système limbique, émotionnel, que l’on peut relier aux voies associatives. Compte tenu de l’enroulement embryologique décrit ci-dessus, on retrouve l’orientation supéro-inférieure des voies associatives.

La dimension de latéralité, orientée entre la gauche et la droite de la même manière que les voies commissurales (le corps calleux), remplie la même fonction cognitive, de communication.

Les faisceaux
  1. Développement du système nerveux et réflexes archaïques

Il est admis que les réflexes archaïques aident le bébé à se développer sur les plans moteurs, émotionnels et cognitifs.

De quelle manière le cerveau du tout-petit se développe-t-il ?

Le bébé nait avec un cerveau immature : il possède de nombreux neurones, et va, au fur et à mesure des stimulations, créer des connexions entre eux. Le cerveau se développe parce qu’il est stimulé, c’est parce qu’il fonctionne, parce qu’il reçoit des informations, qu’il va pouvoir maturer.

Au départ, les connexions sont faibles : on pourrait les comparer à un sentier de montagne, où la circulation est laborieuse. Plus le chemin va être emprunté (= plus il y aura eu de stimulations de cette voie), plus il va s’agrandir, jusqu’à se transformer en autoroute, où la circulation sera fluide, rapide et peu coûteuse en énergie.

La base du développement du cerveau est donc l’élaboration de ces connexions : comment les réflexes archaïques soutiennent-ils ce développement neurologique ?

Développement sensorimoteur : l’exemple de l’agrippement palmaire :

 Le réflexe d’agrippement palmaire est déclenché par une stimulation tactile dans la paume de la main. Cette information est captée par les récepteurs sensitifs de la main et remonte via les nerfs sensitifs jusqu’à la moelle épinière où elle sera traitée, et où le réflexe sera déclenché (lors de la période où le réflexe est actif, où il n’est pas intégré). Cela produit une réponse motrice en flexion de la main et des doigts. Jusqu’ici, l’information est restée sous-corticale, sans impliquer le cerveau à proprement dit.

Cependant, le mouvement de flexion des doigts a lui-même entrainé des sensations, captées à nouveau par les récepteurs : propriocepteurs des doigts qui ont « senti » les doigts bouger, récepteurs tactiles qui ont senti les doigts toucher la paume ou l’objet. Cette information remonte également jusqu’à la moelle épinière via les nerfs sensitifs, et ensuite jusqu’au cerveau, au niveau du cortex sensitif (gérant les sensations corporelles, tactiles et proprioceptives), au niveau du cortex pariétal opposé.

Le fait que le bébé exerce encore et encore ce réflexe, va permettre d’  « entrainer » cette zone du cerveau, d’affiner la « carte » sensitive du territoire de la main. Notons que le cortex moteur et le cortex sensitif sont très proches, et très en relation l’un avec l’autre.

Développement cognitif : l’exemple du réflexe tonique asymétrique du cou (RTAC)

Le réflexe tonique asymétrique du cou droit, déclenché par une rotation de la tête. Nous prendrons ici l’exemple du réflexe tonique asymétrique du cou droit, c’est-à-dire déclenché par une rotation de la tête du côté droit. Le RTAC droit entraine une extension des bras et jambes droits, une flexion des bras et jambe gauches, une activation du champ visuel droit et de l’oreille droite. Sur le même principe que décrit précédemment, plusieurs zones sont activées au niveau du cortex cérébral : le cortex visuel primaire gauche (au niveau occipital), le cortex auditif primaire gauche (au niveau temporal), les cortex pariétaux gauches et droits.

 Ces différentes zones s’activent simultanément, déclenchées par le même stimulus.

Il existe un principe neurologique, la loi de Hebb, qui nous dit que les neurones qui déchargent ensemble, c’est-à-dire qui s’activent ensemble, vont se connecter ensemble.

Ces zones vont donc chez le bébé se connecter : la connexion des cortex visuel, auditif et sensitif au sein d’un même hémisphère constitue une voie neurologique connue sous le nom de faisceau arqué. Le faisceau arqué du côté dominant (généralement le faisceau arqué gauche) est impliqué dans le langage, et plus précisément dans son aspect multimodal. Ce qui fait la richesse du langage, c’est la diversité des entrées sensorielles : le mot « chocolat » entendu évoque spontanément une forme (carré), une couleur (marron), un bruit (le clac du carreau que l’on casse ou que l’on croque), un geste (casser un carreau, le manger)… et active différentes zones du cerveau.

Il a été communément admis que le RTAC est impliqué dans la formation du langage, on peut donc supposer que c’est sur cet aspect qu’il joue un rôle.

 Ces connexions aident également à développer les voies de traitement de l’information visuelle. Une fois captée par la rétine, elle arrive au cortex occipital (sous forme de « pixels » visuels, donc une information non analysée). Elle rejoint ensuite deux voies : la « voie du quoi » (=voie du what) qui rejoint la zone de reconnaissance des objets, des graphèmes (à gauche), des visages (à droite) et la « voie du où » (= voie du where) qui rejoint le cortex pariétal dans sa portion d’analyse de l’environnement, qui permet la localisation dans l’espace des stimuli vus les uns par rapport aux autres (au-dessus, en dessous, à gauche ou à droite,…). Ce sont également des compétences qu’on associe communément au RTAC intégré.

Développement des coordinations :

On sait que le réflexe tonique asymétrique du cou aide également à développer différentes coordinations, notamment entre la main et le pied et entre l’œil et la main.

Le cortex moteur (cortex frontal) est divisé entre trois zones dites « effecteur-spécifique », organisées de manière concentrique autour de la langue, de la main et du pied. Entre ces trois zones spécifiques, et les chevauchant, se situent trois zones dites « non-spécifiques », en lien avec les coordinations globales et les autres systèmes de planification du mouvement et d’organisation corporelle. Le système sensitif est organisé en parallèle : les zones « effecteur-spécifique » étant rattachés aux informations principalement tactiles, et les zones « inter-effecteur » traitant principalement la proprioception (le positionnement dans l’espace).

Pour rappel : le RTAC droit entraine une activation du bras et de la jambe dans un mouvement d’extension du côté droit, et dans un mouvement de flexion du côté gauche.

Les zones « bras » et « jambe » d’un même côté sont activées dans un même type de mouvement, et vont se connecter ensemble. On peut supposer que cela va renforcer le lien entre les deux, le développement de la coordination entre la main et le pied, c’est-à-dire la zone « inter-effecteur » entre la zone de la main et celle du pied.

On peut effectuer le même raisonnement pour les zones « œil » et « main », ainsi que « œil » et « pied ». A noter que la zone « inter-effecteur » entre la main et l’œil est également en lien avec le cortex occipital, traitant les informations visuelles.

Les zones « bras gauche » et « bras droit » sont également activées simultanément : cela développe les connexions entre les deux, c’est-à-dire le développement de fibres du corps calleux, reliant les deux bras mais dans un mouvement légèrement différent (pour rappel, l’un en extension et l’autre en flexion) : cela permet de développer la conscience des deux cotés du corps, qui peuvent agir de manière différente : on passe du stade des mouvements homologues (exactement le même mouvement de chaque coté, symétrique) aux mouvements homolatéraux (mouvements différents de chaque côté). On peut effectuer la même déduction des connexions des zones « jambe gauche » / « jambe droite » mais également « bras gauche » / « jambe droite » et « bras droit »/ « jambe gauche ». On peut imaginer qu’ultérieurement, ces connexions serviront de base à l’élaboration des mouvements croisés et différenciés, coordonnés.

Il reste intéressant de préciser que la période où le réflexe tonique asymétrique du cou est présent, soit 0 à 3-4 mois, coïncide avec la période dite du « cerveau fendu » de Vojta, décrite comme une période où chaque hémisphère fonctionne de son coté, les connexions inter-hémisphériques n’étant pas encore fonctionnelles. Les champs (visuel, moteur…) gauche et droit sont présents alors que le champ médian est difficile d’accès pour le bébé. Cela correspond à ce qu’implique un RTAC non intégré, à ce que vit un enfant (ou un adulte) qui n’a pas passé le stade du RTAC, et qui présente encore un fonctionnement homolatéral. Pendant sa période de développement, chaque RTAC développe un coté du corps ; on peut supposer que c’est parce que chacun se sera exercé suffisamment que les connexions entre les deux se seront développées, permettant l’accès au champ médian et à la bilatéralisation.

Le cerveau en tant qu’organe prédictif et la notion de synergie
La notion de synergie, de coordination fonctionnelle de différents muscles en vue d’un mouvement donné, a été établie neurologiquement, notamment par Bernstein et Berthoz, qui les décrivent comme un alphabet d’actions élémentaires que le bébé utilisera au fur et à mesure de ses apprentissages moteurs. Grâce à cette organisation en synergie, les muscles sont « pré-câblés » ensemble, permettant de mobiliser moins d’énergie en vue de l’action (puisque les muscles ne sont plus contrôlés individuellement) et de prédire plus efficacement les réafférences sensorielles liées à l’action, la manière dont l’organisme va réagir suite à ce mouvement. Le cerveau se comporte comme un organe prédictif, qui élabore une imagerie mentale en anticipation de l’action, de l’environnement, afin de les comparer aux informations perçues et d’anticiper ses propres réactions motrices, métaboliques ou émotionnelles.

On peut supposer que les réflexes archaïques, décrits également comme notre « alphabet du mouvement », pourraient être à la base de ces synergies et permettre cette coordination motrice primaire. En poursuivant notre exemple, le RTAC pourrait être considéré comme une base de mouvement à l’origine du geste d’atteinte lors de la préhension volontaire : lorsque je cherche à attraper un objet que je regarde (rotation de la tête), je tends le bras (extension du bras du même côté), je prépare ma main pour l’attraper (ouverture de la main), et j’équilibre ma posture en réaction à ce mouvement (mouvements des membres opposés en flexion, activation du carré des lombes). Le RTAC prépare l’ensemble du corps à ce geste ; lorsqu’il est présent, il va permettre au bébé d’expérimenter de manière automatique ce geste d’atteinte et d’aider le cerveau à créer ces connexions spécifiques. Puis lorsqu’il va s’intégrer, il ne s’exerce plus de manière automatique, mais lors de la préhension volontaire, il sert de « trame » au mouvement que va commander le cerveau.

On retrouve cette notion d’intégration des réflexes archaïques dans le système moteur global, qui rejoint probablement ce fonctionnement neurologique du cerveau.

  1. Sphère émotionnelle et système nerveux autonome

Le système nerveux autonome est une branche du système nerveux qui régule les fonctions dites « autonomes » : la fréquence des battements du cœur et de la respiration, la transpiration, la dilatation des vaisseaux sanguins cutanés, la digestion… Il constitue une part non négligeable du système émotionnel, notamment dans la traduction physique de l’émotion. Il est relié au système nerveux central (cortex préfrontal, amygdale) qui vont le moduler.

Le système nerveux autonome est composé de deux branches :
– d’une part, le système orthosympathique, qui met en alerte l’organisme : augmentation de la fréquence cardiaque, augmentation de la fréquence respiratoire, dilatation des pupilles, etc.. Il permet, face à une menace, une réaction d’évitement actif, sous forme de fuite ou de lutte.
– d’autre part, le système parasympathique, qui permet le repos : diminution de la fréquence cardiaque et de la respiration, activation de la digestion… Il est constitué en partie par les nerfs vagues, chacun constitués eux-mêmes de deux branches :
– la branche dorsale : face à un stress intense, entraine une réaction d’évitement passif, de
figement.
– la branche ventrale : permet l’engagement social, dans une situation de sécurité.

Les principaux réflexes de stress peuvent être rattachés à ces différents mécanismes :
– le réflexe de Moro, principalement dans sa première phase de désorientation, peut être rattaché au système orthosympathique puisqu’ils présentent des caractéristiques communes d’hyperactivation de l’organisme, de mise en alerte.

– le réflexe de retrait pourrait être en lien avec la branche dorsale du vague : les deux entrainent une réaction de sidération face au stress, avec un ralentissement global de l’organisme. On peut également y rattacher la seconde phase du réflexe de Moro.

– la seconde branche du nerf vague, la branche ventrale, peut quant à elle être mise en lien avec les réflexes d’orientation cognitive de Pavlov et d’attachement, qui vont pouvoir se mettre en place lorsque l’individu n’est pas en situation de stress, et qui vont permettre la mise en relation avec l’environnement et l’entourage. On peut également y inclure la phase d’embrassade du réflexe de Moro, ayant pour rôle une forme de communication (d’ « appeler » l’entourage pour être rassuré).

Cette organisation du système nerveux autonome peut nous éclairer sur la résurgence de réflexes archaïques : en situation de stress (réel ou subjectif), le cortex préfrontal se désactive, entraine une désinhibition (c’est-à-dire une activation) des systèmes autonomes.

 

Conclusion

Le cerveau du bébé a besoin de stimulations pour se développer, et on peut supposer que ce sont les réflexes archaïques, en s’exerçant de manière stéréotypée et répétée, qui vont lui fournir des informations activant spécifiquement certaines zones, développant certains circuits neuronaux spécifiques, donc certaines compétences spécifiques.

Lorsque l’on réintègre un réflexe archaïque, la procédure (isométrique, sensorimotrice, tactile, voire même les mouvements rythmés, jeux etc…) reproduit ces mouvements spécifiques et va permettre de renvoyer des informations motrices, proprioceptives, et/ou sensitivo-sensorielle, pour stimuler ces mêmes zones. L’approfondissement de la connaissance des circuits neuronaux en lien avec chaque réflexe ajusterait les réintégrations et d’en améliorer l’efficacité, voire d’en proposer plusieurs pour chaque réflexe selon la compétence visée.

Ces réflexions autour de la neurologie fonctionnelle appliquée aux réflexes archaïques permet également d’étayer notre pratique de l’IMP et de la légitimer, de faciliter la communication avec des professionnels médicaux et paramédicaux. Cela permet également d’expliquer certains comportements de l’enfant (et de l’adulte) aux parents et enseignants, notamment face aux situations de stress.

Enfin, ces hypothèses permettent d’apporter d’autres outils permettant la réintégration de réflexes, via les thérapies manuelles travaillant déjà sur le système nerveux. Nous connaissons déjà, par exemple, les techniques de détente sous-occipitale, vues dans l’intégration tactile faciale, qui permettent un relâchement au niveau de l’émergence crânienne du nerf vague. Il existe également d’autres techniques, notamment en ostéopathie crânienne, au niveau des os du crâne, mais également sur les voies nerveuses directement.
J’ai (Emilie) personnellement pu travailler sur le lien entre le réflexe tonique asymétrique du cou et une dysfonction ostéopathique du faisceau arqué : la normalisation unique d’une dysfonction ostéopathique du faisceau arqué a entrainé une intégration complète d’un RTAC hyperactif coté à 3, améliorant par la suite la coordination bilatérale et l’organisation, avec une bonne tenue de l’intégration dans le temps (RTAC toujours intégré plus de deux mois plus tard).

Bibliographie et sources

Il est à noter qu’il ne s’agit que d’hypothèses et de réflexions personnelles qui n’ont pas (encore) été validées scientifiquement. Je vous transmets différents articles qui ont pu consolider certaines intuitions :

Manuels de cours : l’alphabet du mouvement, connexions primordiales, la kinésphère, au cœur du mouvement, nés pour aimer, la symphonie des réflexes , P. Landon et L. Baubry,(CFPA)

Le faisceau arqué traumatique, D. Fredy, S. Bourgeois-Gironde, R. Dardennes, 2014

A somato-cognitive action network alternates with effector regions in motor cortex, EM. Gordon, RJ Chauvin, 2023

La théorie polyvagale : présentation et limitations actuelles, S. Kozlowitz, P. Cole et C. Kornreich, 2020 (un grand merci à Céline Hanrot !)

Formation L’enfant Cognitif – Florent Brière, Ostéopathe

Neurophysiologie – Editions Masson

Tome 5 : Neuroanatomie – Kamina

Neck rotation modulates flexion synergy torques, indicating an ipsilateral reticulospinal source for impairment in stroke ; Michael D. Ellis, Justin Drogos, 2012

The Grasp Reflex and Moro Reflex in Infants: Hierarchy of Primitive Reflex Responses, Y. Futagi, Y. Toribe, and Y. Suzuki, 2012

Le sens du movement, A. Berthoz